Le commerce humain en ligne

Ah ah j'avoue tout ce titre est un plagiat pur et simple d'un article très intéressant qu'a écrit une de mes connaissances sur le parallèle qu'on peut faire entre un site de ventes en ligne, et un site de rencontres en ligne.
Je ne vais pas le réécrire puisqu'il l'a si bien fait (et puis zut je suis en vacances à moitié étouffée par les repas et chocolats de noël, je ne suis pas opérationnelle):
http://fr.netlog.com/Arthur_Marto/blog/blogid=2612039#blog

Je trouve surtout marrant de mettre cet article à cette période de l'année où la convivialité s'achète à coup de foie gras hors de prix, l'amour à coup de cadeaux abondants, et la joie à coup de bouteilles de champagne englouties les unes après les autres comme on boirais de l'eau.

Vous voulez m'offrir un beau cadeau? Je le préfère brun, plutôt musclé et marrant. Après tout les sites de rencontre ne sont ils pas fait pour ça, choisir son homme objet idéal?

Joyeux noël et bonnes fêtes à tous!

Le désir d'extimité

D'accord je commence par un mot bizarre et j'entends déjà : l'"extimité" ques aco? C'est une notion dont parle Serge Tisseron dans son livre "L'intimité surexposée" que je vous conseille.
L'extimité c'est le mouvement qui pousse chacun à mettre en avant une partie de sa vie intime, autant physique que psychique. C'est le désir qui nous pousse à communiquer à propos de son monde intérieur.
Des participants de télé réalité qui se laissent filmer dans leur vie intime, aux bloggueurs qui racontent à tous leurs petits secrets, aux chanteur qui racontent comment ils adorent mater leurs voisines à travers la fenêtre... Nous sommes envahis par des pratiques de ce que nous pourrions prendre comme une manière de vouloir se rendre intéressant en parlant de soi. Ce que certains nommeraient exhibitionnisme ou bien narcissisme...

Sauf que Serge Tisseron nous dit que non, que ce désir est en chacun de nous et qu'il n'est pas une forme de narcissisme, mais un moyen de "digérer" ce qui nous arrive. En parlant de soi et de ce qui nous arrive, on observe la réaction de l'interlocuteur, et en fonction de sa réaction on essaie de voir sa situation selon son point de vue, ce qui nous permets de réfléchir et mieux nous approprier certains éléments de notre vie. Le désir d'extimité serait en fait au service de la création d'une intimité plus riche.

Alors pourquoi d'un coup sommes nous envahis par ces manifestations de ce désir? Y'a-t-il eut quelque chose qui a fait que les gens ont maintenant un désir d'extimité plus fort? Apparemment non, nous dit Serge Tisseron, ce mouvement a toujours existé, mais s'est retrouvé étouffé par les conventions et apprentissages. La nouveauté réside dans le fait qu'il soit revendiqué, comme une volonté plus forte de s'approprier davantage son existence. Bon signe alors!
Mais où réside la différence entre quelqu'un qui ne veut que s'approprier son existence, et quelqu'un qui se plaît juste à raconter sa vie pour gonfler son ego? Sommes nous tous des désireux d'extimité, risquant à tout moment de tomber dans le narcissisme?

Tant pis c'est trop tard pour moi, je m'aime et désire affirmer ma qualité de sans identité. Na.

Intro mémoire philo

Pour ceux qui n'auraient pas suivi, je tiens ce blog pour mon projet de fin d'étude, il me permet de recueillir vos témoignages et expériences et ainsi m'aide à avancer. C'est pourquoi je remercie beaucoup ceux qui me lisent, posent des commentaires et parlent de ce blog autour d'eux.

Et quitte à prendre votre avis en compte, je me suis dit, pourquoi ne pas vous proposer ma première ébauche d'intro à mon mémoire philo? Alors la voici :

Avant, il y avait la difficulté d’être soi : se connaître, s’accepter, exister avec et aux yeux des autres. Avec l’intrusion d’internet dans notre existence, il ne faut plus seulement être soi, mais aussi l’être en ligne. Or nous existons, vivons, sommes dans un monde tangible, réel. Comment transférer notre identité dans un monde virtuel? Les morceaux de notre identité sont numérisés, changés en code binaire composés de 0 et de 1, pour former un ersatz de portrait. Cependant cette image est fabriquée, modelée,chacun choisi ce qu’il veut montrer ou bien dissimuler. Faire son autoportrait c’est risquer de proposer une image idéalisée et incomplète de soi. En diffusant celle-ci sur internet, on accroit sa visibilité mais aussi certains dangers : détournement de son image, modifications effectuées sur celle ci, exposition de sa vie intime à des inconnus.
Ce mémoire va traiter du soi numérisé, et plus particulièrement : peut on être soi jusque dans sa représentation numérique? Etre soi sur internet c’est d’abord être soi même, en tant que personne, personnalité et personnages. C’est ensuite proposer un autoportrait au plus proche de sa personne, avec les risques de la fabrication et de l’utilisation de l’image. C’est enfin profiter des spécificités du support internet, comme un nouvel espace de personnalisation et de représentation de soi.

Voilà pour ce premier jet, peut être évoquera-t-il des choses pour vous, d'autres questions, des pistes, ou bien vous perdra totalement et si c'est le cas, désolée d'avance!!!

Un philosophe sommeille en chacun de nous, trouvez juste le réveil... Quant à moi, je vais de ce pas le rejoindre dans son dodo!

Squatteur virtuel

Facebook est décidément une source inépuisable d'expériences et d'articles.

Il y a quelques temps, une connaissance a laissé ouvert son profil facebook ouvert pendant son absence, et des plaisantins se sont empressés de modifier son statut, l'inscrire à tous les groupes gays possibles, changer sa photo, ses informations... Pensant faire une bonne blague, ceux ci n'ont peut être pas vraiment pensé que le cercle des amis de la victime ne s'étendait pas seulement à sa classe, mais également à des amis intimes, la famille, des amis moins intimes qui ont pu être surpris de ces modifications sans savoir que le propriétaire n'était pas le responsable. En s'en rendant compte ma connaissance s'est fortement énervé et on peut aisément comprendre pourquoi.
Là se pose une question : peut on parler d'espace privé sur un espace aussi ouvert que facebook, ou plus généralement d'internet? N'y a-t-il pas eu ici une sorte de violation de domicile, ou sinon violation d'intimité?

Autre exemple toujours sur facebook. A la suite d'un statut relativement banal, une amie s'est retrouvée avec 36 commentaires sur son mur, dont certains d'ordre relativement privé. Une fois encore, tous les contacts de cette amie peuvent avoir accès a cette sorte de discussion qui a squatté son mur, qui s'est greffée sur son profil sans son accord. D'où son hésitation : est ce que je supprime tous ces messages ou non?
Là c'est plutôt une question d'impact que peuvent avoir les autres sur soi. Des amis peuvent ainsi nous poster sur la tronche (ou notre profil mais est ce si différent?) des vidéos, des images, des commentaires auxquels tout le monde aura accès, et quels que soient leur nature. Ils agissent directement sur notre profil virtuel, et ça parfois jusqu'à l'invasion.

Alors avez vous été victime de ce genre de phénomène? Qu'en pensez vous?

Sur ce, je vous laisse, je vais aller commenter (ou squatter) le statut d'un ami. Niark niark niark.

Tamagotchi version facebook

Il est beau! Il est vert! Et ce n'est pas E.T. ni super petit pois, mais mon nouvel animal de compagnie dans Pet society sur facebook!Alors Pet Society c'est quoi? C'est un nouveau jeu ou vous créez votre bestiole, puis vous la faite rencontrer les bestioles de vos amis, gagner des sous, faire des courses, l'habiller, acheter du mobilier...sans oublier biensûr de la nourrir, la laver et faire joujou avec elle. Mieux qu'un animal puisque vous pouvez lui couper le son et ça pue pas (mais si j'adore les animaux!). Bref, un tamagotchi version facebook, idéal pour continuer à glander en cours ou pendant le travail...
Alors je me suis un peu intéressée à ces bestioles et à la question du tamagotchi à travers la lecture d'"Accros à l'écran, du tamagotchi au cybersexe, pourquoi pas?" de JC Matysiak et Odile de Sauverzac. Le livre est un peu général et superficiel à mon goût, mais deux trois idées néanmoins. L'idée de l'attachement et de traumatisme liés à l'enfance(encore un livre qui mets un peu tout sur le dos de la mère, je ne cautionne pas vraiment mais bon...). Il semblerait que certaines personnes qui auraient mal digéré leur enfance développent une vraie addiction à ces tamagotchis, craignant de les laisser seuls, voulant à tout pris les choyer: reflets de l'affection qu'ils aimeraient recevoir. Explication un peu simpliste? Je pense. Je préfère l'autre solution apportée par le livre qui parle d'une mise en acte de certains fantasmes, ou une façon d'exorciser des inquiétudes, des tensions (notamment chez ceux qui s'amusent à faire mourir leur bestiole).
Mais tout le monde n'a pas eu de traumatisme, et pourtant beaucoup ont peur de laisser leur bestiole, leur personnage sur WOW(World Of Warcraft), leur avatar dans des mondes virtuels qui "vivent" même si l'utilisateur est déconnecté ou s'en va. Je trouve sympathique cet attachement à sa créature virtuelle, un peu comme si on avait mis un peu trop de soi dans sa création pour vraiment la laisser seule.
Alors, je vous laisse, des mouches commencent à apparaître sur mon bonhomme vert, une petite douche ne lui fera pas de mal!

Voyeurisme facebookien

Ce qui est étrange dans Facebook, c'est cette coexistence d'éléments très personnels qui sont nos photos, nos commentaires et nos actions... avec les éléments de nos "amis" facebookiens.
Ainsi notre page "profil" fait l'inventaire de nos actions, tandis que sur l'accueil, se mélangent les actions de nos collègues. Nous avons en un clin d'oeil vu sur ce qu'ils font, les mots qu'ils écrivent sur les murs de leurs proches, les résultats des tests qu'ils font... Petit à petit, nous sommes les spectateurs de leurs flirts, leurs délires, leur vie, sans pour autant qu'il se rendent compte de ça. Ce qui au début n'est que simple curiosité devient vite proche du voyeurisme.
De là nous en tirons des conclusions, des rumeurs, des extrapolations plus ou moins vraies que nous transmettons. Facebook est le nouveau moyen d'espionner ses amis pour savoir leurs petits secrets et bien sûr les divulguer. Mais après tout... ceux ci en écrivant leurs mots aguicheurs sur certains mur en public savent bien qu'il seront lu... Alors? part d'exibitionnisme? Volonté d'être découvert? Ou de lancer des rumeurs sur ce qu'ils aimeraient être la réalité?

Attention à votre image facebookiens, Big Facegirl is watching you... ou bien,"I know you love me", gossip facegirl.

De l'homo sapiens à l'homme en réseau

J'ai attaqué la partie philosophique de mes mémoires (pour ceux qui n'ont pas suivi, ce blog me sert d'apport de témoignages pour mon projet de fin d'études). Au cours de mes lectures, je suis tombée sur un texte de Paul Soriano "Le zéro-un et l'infini : un humanisme sans homme?". Celui-ci nous parle de l'évolution liée à internet et évoque une de ses craintes, l'homme en réseau risque de différer de l'homo sapiens. En effet selon lui, je cite : "la vie en réseau affecte notre expérience intime des fondamentaux de l'existence humaine que sont le temps, l'espace, la mémoire, l'identité, les institutions, la vie, et ce qu'il est est convenu d'appeler le réel", or en changeant ces fondamentaux, on pourrait craindre que ce soit la nature de l'homme elle même qui soit modifiée.
Alors il est vrai que la vie en ligne est très différente de notre vie réelle: possibilité de "retourner dans le temps" et effacer une action faite, une phrase écrite juste avant; messages transmis d'un bout à l'autre du monde de manière quasi instantanée; perte de la notion d'identité a travers les multiples avatars et informations disséminés sur le web... Mais est-ce pour autant un mal? Doit-on reconstituer des repères du réel dans le virtuel (institutions stables, règles précises, carte d'identité de chaque internaute...), ou nous laisser aller à cette évolution?
Certaines choses choses ne changeront pas. Je reviens sur un commentaire d'anonyme qui disait qu'il y a les bons et les mauvais internautes. En effet quelque soit l'évolution de l'homme, ses nouvelles technologies, ses nouveaux supports d'expression, ne peut on pas dire que sa nature profonde restera la même? C'est vrai que voir que des fondamentaux comme le temps et l'espace ont disparu dans le virtuel est un peu effrayant, mais le changement fait toujours peur non? Peut être devrait il être source d'espoir, plutôt que de crainte?

Sur ce, Identitynone retourne vers ses philosophes, en espérant que ces questions amèneront des commentaires...

Spams, hoax et autres intrus

Après les chaînes bidons sur msn et hotmail, il semblerait que facebook soit la nouvelle cible des infos fausses transmises par des personnes très attentionnées qui ne se rendent pas comptes qu'il ne faut pas croire tout ce qu'on leur raconte...
J'ai ainsi eu la très désagréable surprise de voir que l'on m'avait transmis sur mon facebook une chaîne :"facebook devient lent à cause du trop grand nombre de profils non utilisés, si vous envoyés pas ce message à 15 personnes votre compte sera effacé bla bla bla". Alors outre le fait que si un administrateur voulait vérifier si un utilisateur utilise bien son compte, il demanderait plutôt de répondre au message, pas de le transférer à 15 victimes, où est donc passé le sens critique des internautes? Ce n'est pas parce que quelque chose apparaît sur internet que c'est forcément vrai! Il n'y a qu'à voir le nombre de pages web ou même d'articles wikipédia dont le contenu est erroné!
Deux problèmes donc dans cet article : l'intrusion agressive de fausses informations qui viennent polluer mon espace web personnel, et la véracité douteuse des informations circulant sur le web.

Pour conclure? Cessez donc d'être des moutons bêlants hypnotisés par leur écrans, et par pitié, vérifiez vos informations avant de les transmettre!

Un petit lien utile, Hoaxbuster, site qui répertorie les chaînes de mails et vous dit si elles sont fausses ou non (à utiliser sans modération) :
http://www.hoaxbuster.com/

Contrôle de l'image

Il est intéressant de voir comment notre image peut nous échapper et être retournée contre nous. Dernièrement c'est notre fameux site de réseau social Facebook, qui s'est fait plagier. Après l'anecdotique Fesse book, c'est un site libertin qui s'est approprié la grande "marque" en la changeant en Sexebook. Même interface, mais le bleu laisse place au rose, avec un contenu... plus osé dirons-nous. Facebook va-t-il laisser son concurrent libertin profiter de sa notoriété? C'est la question que se pose Eric Lecluyse sur le site de L'express.fr. Personnellement ce qui me préoccupe c'est toujours cette question du contrôle de l'image, et de ses risques.
Alors... bien fait pour Facebook? Avez vous déjà souffert d'une image qui a été retournée contre vous?

Soyez sages!

http://www.lexpress.fr/actualite/high-tech/sexebook-le-facebook-facon-fesses_657384.html

A l'abordage numérique

Loin des mimiques du séduisant Johnny Depp dans "Pirates des Caraïbes", existent les pirates informatiques ou hackers, qui naviguent dans les eaux troubles de la toile. Personnellement je les imagine tous boutonneux à lunettes, mais c'est un parti pris...
Je viens de lire un article assez effrayant sur la facilité avec laquelle on peut pirater un compte bancaire. En effet à l'aide de simples informations présentes sur un blog, une personne lambda peut réussir à entrer sur le compte bancaire de n'importe qui. Quand on pense à tous ceux qui exposent leur vie privée et leurs informations confidentielles aux yeux de tous, c'est assez effarant de voir comment cela peut se retourner contre nous. Alors mesure-t-on vraiment la portée de cette exhibition intime sur le net? Quels sont les risques encourus? C'est intéressant de voir ce paradoxe : alors que les gens deviennent de plus en plus méfiants dans la vie réelle, réclamant à cors et à cris policiers, sécurité et gardien d'immeubles, ils vont offrir sur un plateau d'argent de quoi se faire avoir en ligne...

Surfez ferme, moussaillons!

L'article :
http://taistoiquandtuparles.over-blog.com/article-24087795.html

La mort annoncée de Facebook

Facebook va mourir, du moins c'est ma version simplifiée de ce qu'a l'air de nous annoncer Fred Cavazza sur ses blogs.
En effet après avoir dépassé les 100 millions d'utilisateurs, et passé l'effet de mode facebook, il semblerait que cette plate forme sociale soit en bout de course. Celle ci propose beaucoup de choses, mais n'est spécialisée dans rien. Ses concurrents directs savent mieux gérer des domaines particuliers (Youtube et Dailymotion pour la vidéo,Blogger et Skyblog pour les blogs,Meetic pour les rencontres...). De plus après avoir joué quelques temps à racheter des amis, attaquer les autres avec son vampire, ou répondre à différents test, c'est vrai qu'on peut commencer à se lasser.
Alors comment serait il possible de relancer cette activité facebook? Cette plate forme est elle condamnée? Ou bien pensez vous que ce jugement est trop négatif et que Facebook will survive?

Ne pleurez pas, Identitynone elle, n'est pas prête de mourir (c'est coriace ces bestioles).

Les deux articles de Fred Cavazza sur ce phénomène:
http://www.fredcavazza.net/2008/10/27/facebook-et-le-syndrome-du-canard/
http://www.mediassociaux.com/2008/10/27/comment-expliquer-lechec-de-facebook/

Multiples personnalités

Dernièrement j'ai été très surprise par les photos d'une personne que je croyais sérieuse et assez timide, qui a exposé des photos d'elle sur internet dans des positions suggestives, lascives, et à l'opposé de l'image que j'avais d'elle.

Alors ce n'est pas nouveau, nous avons notre identité propre, qui évolue en fonction des évènements de notre vie et du monde extérieur. Et pour agir avec ce monde extérieur, nous avons nos "personnages". C'est à dire les différents rôles que nous endossons en fonction que nous soyons au travail, avec des amis d'enfance, en couple... Sous internet ces identités peuvent être nos avatars. Mais qu'est ce que notre identité web? Comment définiriez vous votre identité numérique? Est ce l'adresse IP de votre ordinateur? Votre profil facebook? Votre avatar sous un jeu de rôle?
Souffrez-vous parfois d'images dans lesquelles vous enferment les autres? Ou bien trouvez vous agréable de jouer avec ses différents personnages?

Mon personnage d'identitynone vous souhaite une bonne soirée!

Identitynone est Absent et risque de ne pas répondre

Beaucoup d'entre nous sont adeptes des messageries instantanées et d'MSN pour ne pas le citer... En effet quoi de plus pratique pour papoter avec ses amis ou sa famille, peut importe la distance, à moindre coût, en tête à tête ou bien à plusieurs lors de discussions groupées?
Une connaissance m'a fait part de son expérience. Celle ci est une mère et bien que proche de sa fille de 17 ans, elles n'ont jamais autant eu de discussions intimes que depuis qu'elle sont séparées, que sa fille ne vit plus sous le même toit et qu'elles discutent sur MSN.
Alors MSN se serait il pas en train de changer les modes de relations?
Si avant on pouvait entendre "loin des yeux, loin du coeur", il semblerait que la tendance s'inverse aujourd'hui. Un joueur de "World Of Warcraft me disait qu'il se sentait plus proche de ses alliés dans le jeu, qu'il n'avait jamais vu, que de la plupart des gens qu'il côtoyait tous les jours sous son toit, ou bien en cours.
Surprenant ou compréhensible?

Identitynone vient de se déconnecter

Buzz et célébrité

Il faut reconnaître que si l'utilité des blogs est discutable, ceux-ci peuvent avoir un réel impact. Ainsi des buzz générés à partir de blogs peuvent propulser des personnes anonymes sur le devant de la scène. On en a vu l'exemple avec Lorie, Kamini, Cindy Sander... Le dernier venu dans le monde du buzz s'appelle Mickael Vendetta.
J'ai hésité à parler de lui car c'est participer au phénomène de buzz qui l'entoure, mais force est de constater qu'il est le parfait exemple du bloggueur narcissique à la recherche de la célébrité. Personnage caricatural, il a tout de même réussi à suffisamment attirer l'attention pour avoir les faveurs des médias et apparaître à la télévision. Alors?... Crétin snobinard qui se croit vraiment l'homme le plus parfait du monde? Ou manipulateur assez intelligent pour gérer son image afin de faire parler de lui? Je pencherai pour la seconde solution, avec bien sur une part de la première.
Dans ce cas, saluons ce gestionnaire de son image qui a su utiliser la blogsphère pour arriver à ses fins. Et saluons le pouvoir de ces outils si souvent dénigrés que sont les blogs.

Pour le plaisir, le blog et quelques citations :
http://mickavendeta.skyrock.com/
"j'estime que les médias ne me posent pas des questions suffisamment pertinentes et certainement pas à la hauteur de ma personne" "En plus d'avoir une élévation spirituelle, j'arrive à vous procurer une sensation de plaisir de part mon physique réellement parfait" "Mon style de vie justifie aisément ma supériorité intellectuelle face à vous."

Immortalité numérique

Soeur Emmanuelle s'est éteinte hier. Avec sa personnalité hors norme, et sa grande bonté, grâce à sa personnalité et tout ce qu'elle a accompli dans sa vie, il est certain qu'elle restera dans les mémoires comme la femme d'exception qu'elle fut.
Mais peut-on en dire de même pour chacun de nous? Des milliers de personnes meurent chaque jour et ne laissent que quelques traces dans les mémoires de leurs proches, et ceci pour une durée très limitée. Mais... admettons qu'en existant sur le web, nous laissons des traces : photos, vidéos, écrits... Celles-ci peuvent nous survivre ceci même après notre mort, puisqu'elles ne sont que des traces numériques, un enchaînement de lignes de code, de 0 et de 1. Dans ce cas, exister sur le web ne serait-il pas une façon d'accéder à une nouvelle forme d'immortalité?
Dans un article paru en 2007 dans Le Monde 2, Claire Ulrich raconte l'histoire d'un homme qui vient chaque jour se recueillir sur le blog de sa fille disparue. Se réunir à chaque anniversaire sur le blog d'un ami défunt est déjà un rite social courant, et des cimetières virtuels existent. Une façon d'introduire la mort dans le monde du virtuel?
Que pensez vous de cette idée, de ces pratiques?

Emoticons émotionnels

On les a vu naître et se développer principalement sur les messageries instantanées, on les a vu passer d'un stade basic formés de points et de parenthèses à des formes avec couleurs et mouvement, ils envahissent nos discussions virtuelles... faites places aux émoticons! Ou bien smileys pour les intimes... :)
Alors pourquoi utiliser ces petits éléments? c'est vrai que pour certains ils sont ridicules, puérils, inesthétiques... Mais après tout lorsqu'on parle à quelqu'un et qu'on veut lui transmettre une émotion, comment le faire à partir d'une phrase désincarné virtuellement, sans intonation de voix, mimique du visage ou bien posture du corps? Finallement les émoticons ne sont qu'une nouvelle forme de transmission des émotions: des avatars miniatures nous représentant souriant, pleurant ou bien tirant la langue. Puisque les corps sont mis entre parenthèse, il a fallu trouver une nouvelle forme de langage visuel.

Un petit test :
:°( :) :D XD :*

traduction : je suis triste qu'identitynone ai fini son message, mais le sourire me reviens à l'idée qu'elle réécrira bientôt, du coup j'ai la super pèche, en plus elle me fait beaucoup rire et elle est tellement sexy que j'ai envie de lui faire pleins de bisous :p

Cyberlove

Un peu d'amour pour changer...
Internet semble avoir changé les règles de séduction et de relation entre deux personnes. En effet avant le modèle était: séduction, rapprochement puis relation sexuelle. Maintenant c'est plutôt: échange online, relation sexuelle... et plus si affinité.
Selon "Virtuel, mon amour", la protection de l'anonymat favorise un engagement émotionnel qui va au delà de la vie réelle. Mais peut on parler d'engagement émotionnel sur un espace virtuel? Les sentiments ne restent-ils pas virtuels eux aussi? Je suis surprise du nombre de personnes sur Meetic, comment font-elles pour s'engager avec une personne qu'elles n'ont jamais vu, touché, connu "en vrai"? La relation internet ne serait-elle pas juste un échappatoire à ceux qui ont peur de s'engager, car ils savent qu'ils pourront toujours se déconnecter si ça ne marche pas... L'amour virtuel formerait alors une sorte de nouveau groupe d'handicapés sentimentaux, capables d'aimer virtuellement mais non réellement.
Sur ces mots empreints de romantisme, s'il vous plait, parlez moi d'amour...

Identité formatée

Aujourd'hui j'ai eu à remplir un document qui nécessitait une photo d'identité. Direction le photomaton, et en avant pour la photo très réaliste sensée représenter mon identité selon les nouveaux critères : pas sourire, pas de lunettes, pas de cheveux devant la figure, se tenir droite... Je suis arrivée bien coiffée, bronzée, maquillée, je ressort avec le visage d'une cancéreuse en phase terminale blasée de la vie... j'adore.
Avec certains modèles virtuels, notre identité est elle aussi formatée selon des standards bien précis à remplir : musique préférée, dernier film vu, couleur préférée... Au niveau des visuels même topo : photo au même endroit d'un facebook ou MySpace à l'autre, même interface, à peine quelques éléments customisables... Alors comment peut on parler d'un espace perso, quand ses critères sont définis par les créateurs du site? Êtes vous satisfait de votre identité numérique encastrée dans des moules faits par d'autres? Avez vous des idées pour un espace réellement personnel et personnalisable?
Bon... je vais aller donner ma photo de non identité, et retourner au photomaton faire pleins de photos avec grimaces, cheveux devant le visage et en me tenant n'importe comment. Juste pour le plaisir.

J'existe aux yeux de Google!

Enfin! IL m'a reconnu, IL m'a accepté et IL veut bien mettre l'adresse de mon blog lorsque je tape "identity none" dans son moteur de recherche. La consécration est enfin arrivée, j'ai été remarqué par cette instance suprême qui nous gouverne tous : Google.
Cette introduction peut paraître stupide mais de plus en plus de personnes passent leur temps à se "googeuliser", et quelle déception lorsqu'il n'apparaissent pas dans le moteur de recherche de notre "Dieu virtuel"!
Alors j'ai essayé avec mon blog, et il existe, ou plutôt j'existe? Parce que si une instance comme google ne nous reconnaît pas, comment peut on exister dans la sphère virtuelle? Alors non seulement j'ai vu que Identity None existait, mais qu'en plus, plusieurs identity none existaient! Et oui le mythe de se croire unique est vite réduit à néant dans l'internet où sont regroupés tant de gens... Alors non je n'ai pas de site perso, ni de compte deviant art, ni de GFXartist.com profil. Mais je suis première dans la liste de google alors puisque la grâce m'a touchée en ce jour, je vais retourner vaquer à mes occupations le sourire béat et l'âme comblée...

Exhibitionnisme et blog

Peut on vraiment dire de certains bloggueurs qu'ils sont exhibitionnistes? Pour Serge Tisseron auteur de "Virtuel mon amour", l'exhibitionniste prend soin de ne montrer de lui que les aspects capables de séduire ou de fasciner alors que l'internaute montre une partie de lui dont la valeur publique n'as pas encore été approuvée donc prend un risque...
Mais quand on voit certains blogs, où les propriétaires font bien attention de ne sélectionner que les images avantageuses les représentant, de ne publier que les commentaires qui leurs sont favorables, ou bien des vidéos et clips qu'ils savent donner une image "branchée", ne peut on pas les comparer à ces exhibitionnistes qui veulent à tout prix séduire?
Aller, si j'atteins les 100 commentaires, je montre une image exhibitionniste...

Facebook s'offre une nouvelle face

Comme beaucoup l'ont remarqué, facebook a mué pour nous proposer sa nouvelle interface. Ensemble plus clair, présentation sous formes d'onglets, informations moins accessibles du premier coup d'oeil... des groupes sous facebook se sont déja formés contre cette nouvelle forme. Personnellement je trouve plus agréable cette nouvelle interface, au lieu du fouilli d'informations personnelles mélangées à notre parcours scolaire et aux multiples tests, on peut séparer les éléments, et éviter que la première chose que voient les gens sur nous c'est que le sous vêtement qui nous correspond est une culotte petit bateau...
Et vous? Pour ou contre le nouveau facebook?

Blogguer son identité

Je commence ce petit message par un merci à ceux qui lisent, et à ceux qui laissent des commentaires sur ce blog.
Ensuite je vais rebondir sur le commentaire de Virginie qui s'insurge qu'on puisse penser que tous les bloggueurs ne sont que des personnes futiles. Alors j'avoue, j'ai tendance à parfois penser ça, mais quelques lectures et avis de personnes avec qui je parle, m'aident à nuancer ma pensée. Ainsi dans l'excellent livre "Comment le web change le monde" de Francis Pisani et Dominique Piotet, un passage explique que l'appropriation du web par les jeunes aide à la construction de leur identité. Je cite : "Créer, publier et modifier son profil sur un site de réseau social, c'est ajuster son identité par petites touches face aux autres. Créer un blog, commenter sur ceux de ses amis, c'est forger son opinion, s'affirmer, dire ce que l'on pense et se confronter".
Après on pourrait penser en voyant pas mal de blogs, que ceux-ci ne sont que l'expression d'une grande part de narcissisme, davantage qu'un soucis de se forger son identité... Et puis peut-on réellement se forger une identité sur le web?
J'attends vos impressions, que ressentez vous en écrivant jour après jour sur votre passion comme Laura qui avait ouvert son blog sur le cheval? Ou bien en quoi est ce important pour vous de passer du temps sur votre facebook et d'aller poser des commentaires sur le profil de vos amis?
Bon...blogguez bien!

Une vie virtuelle pour une vie réelle meilleure?

Alors que certains pourraient penser qu'avoir une identité virtuelle différente de la sienne est tordu, Michael Civin dans son livre "Psychanalyse du net", voit plutôt internet comme un espace transitionnel, un espace de maturation qui nous permettrait d'apprivoiser la complexité de soi et d'autrui.
Il cite notamment les exemples présent dans "Life on the screen" de S.Turkle : une femme trop timide manquant d'initiative et bloquée dans sa carrière professionnelle, s'est fait un "personnage virtuel" masculin avec lequel elle a chatté, dragué, participé à des forums. Ceci lui a permis de sortir de son "rôle de femme", d'être plus libre, de prendre de l'assurance et de gagner en charisme dans sa vie réelle. Elle a ensuite abandonné ce personnage virtuel, puisque son rôle d'"objet transitionnel" était achevé. De la même manière un homme a créé son avatar féminin afin de pouvoir exprimer sa sensibilité de façon plus libre, ce qui lui a permis de devenir davantage à l'écoute des autres dans sa vie réelle.
Alors? Peut on imaginer l'internet comme un espace qui nous permettrait d'évoluer, de faire un travail sur soi? Y'a t il des personnes qui pourraient nous raconter leurs expériences? Un personnage sur un jeu, une autre identité lors d'une discussion sur msn ou bien un forum? Vos histoires sont les bienvenues...

Collection d'amis

Ma journée facebookienne a commencé avec deux nouvelles notifications : vous avez deux demandes d'amis. J'y vais et il se trouve que je ne connais pas ces deux personnes, alors là hésitation... est-ce des personnes que j'ai rencontré récemment ou bien de parfaits inconnus? Puis par curiosité je vais voir mes "amis"... j'en ai 87. Mince... comment ai je pu accumuler 87 amis? Vérification : la plupart sont des gens avec qui j'ai été en cours, que j'ai connus lors d'études, ou bien des amis d'amis qui m'ont ajouté. J'ai même reçu des demandes d'amis de personnes avec qui je ne m'entendait absolument pas dans le passé, ou que j'ai à peine connu (demandes que j'ai refusées). D'ailleurs je me demande, pourquoi vouloir à tout prix augmenter son nombre d'"amis"? Et quelle est la valeur des "amis" sous facebook? Je vois beaucoup de personnes que je connais avoir 100, 200 voir davantage d'amis. Comment parler d'amis dans ce cas? Je comprends l'envie de vouloir étendre son réseau mais pourquoi? Montrer au plus grand nombre que l'animal qui nous correspond est un lémurien, que si nous étions un des nains de blanche neige nous serions simplet ou bien que tous puisse voir les photos de nous ivre mort à la dernière soirée que nous avons pris la peine de mettre en ligne sur notre profil?
C'est décidé, je vais mettre en attente ces deux demandes d'amis, au moins le temps de découvrir qui c'est.

Mon tout premier commentaire!

Je suis émue, mon tout premier commentaire ! Bon pour que ce soit autant bourré de fautes j'espère vraiment que c'est quelqu'un que je connais qui a juste voulu plaisanter (j'ai une petite idée) mais en exclu le voici :
"ouai tu te prned pour qui sale conne? on fait ce que veux! é pi c pa toua ki va nous direu ce kon doi faire! on ces maime pas ki tes! tu pu du cul! et vive britney spears!" de Bryan.
Alors je vais prendre cet exemple pour me demander... Est ce la le nouveau dialecte websien? Le fait que le support d'écriture soit virtuel rend-t-il l'orthographe, la grammaire et le français également virtuels? Biensûr des fautes sont possibles et je risque d'en faire, mais là...
Alors mesdames messieurs les bloggueurs, quelle sera la langue internet de demain?

Amusez vous, ça coute des sous

Aujourd'hui j'ai l'honneur de vous annoncer que mon humble personne vaut 1,600,000$. Moi, ou plutôt ma photo, mon avatar, mon morceau de moi connecté à facebook qui a installé l'application friends for sale. Car maintenant c'est magique, d'un clic vous pouvez choisir d'acheter vos amis pour en faire d'adorables petits animaux de compagnie, et être acheté en tant que tel. Le bonus? Si quelqu'un vous rachète votre (ami) animal de compagnie, vous faites du bénéfice sur sa vente! Immoral? Si peu! Donc ma préoccupation du moment? Faire des échanges d'amis, pour gagner des sous et en acheter d'autres plus cher. Vous me trouvez bizarre? Que dire de cet homme des Emirats Arabes Unis qui m'a acheté sans me connaître, de cet ami qui collectionne les jolies russes, et de cet autre qui demande à tous ses amis de le racheter pour valoir cher? Que voulez-vous on s'amuse comme on peut!
Et puis sur facebook s'amuser et perdre du temps c'est très facile : jeux, tests, groupes... J'ai lu sur un site qu'une enquête en Angleterre sur 3500 entreprises a permis de mesurer que chaque mois 233 millions d’heures sont perdues inutilement. Ce qui représente la bagatelle de 167 millions d’euros par jour ! Et tout ça à cause des employés qui passent du temps sur facebook sur leurs heures de travail... Et vous? Facebook addicts sur le lieu de travail (ou en cours) ou pas?

Et voilà

Et voilà, me voici nouvelle recrue dans la grande secte des blogs pour exposer à tous oh combien mon avis est intéressant, ma vie passionnante et mon existence hors du commun.
Ce blog va d'abord servir en tant que support à un gros projet que je vais mener tout au long de l'année sur les pratiques du web, et plus particulièrement tout ce qui touche à l'identité numérique. Ensuite, je vais en profiter pour flatter mon ego narcissique hyper développé comme le font la plupart des bloggeurs amateurs.
Il faut savoir d'ailleurs que je fais la différence entre entre les blogs pro (voir ceux que je mets en liens) qui sont très intéressants, et... les autres. Amateurs de chevaux, scrapbooking ou bien autre tecktonik, votre avis m'intéresse pour savoir...mais pourquoi vous ridiculisez vous sur la toile? Pourquoi raconter votre vie comme ça? Mon ego et moi serions ravis de recevoir vos avis, lettres d'injures ou bien paragraphes argumentant de l'intérêt de votre pratique afin de me persuader que les blogs c'est bien, que facebook n'est pas qu'un moyen de perdre son temps au travail, et que MySpace est super pro. Les anti blogs et autres choses sont également les bienvenus.
Et puis...soyez sympa, battez vous pour la bonne cause c'est pour un travail...

Mesdames Messieurs les Bloggeurs, à vos claviers...