dimanche 10 mai 2009

au revoir (mais peut être pas adieu)

Comme vous l'avez sans doute remarqué, mes ptits mots se font de plus en plus rares... et en raison de mon projet à finir pour fin juin il y a de grandes chances que je n'en écrive plus. Alors merci à ceux qui m'ont lu et m'ont aidé à avancer pour ce projet. Après j'espère être prise en master 5 et si je voit que j'ai encore besoin de ce blog, je le redémarrerai, mais pas avant octobre prochain. Alors bye bye amis bloggeurs, touristes, et geek et bonne continuation à vous!

Identitynone ferme le rideau

mardi 21 avril 2009

Facebook dans la vraie vie


Facebook dans la réalité - Humour

Hé hé encore merci à Liath, au moins quand je ne peux plus tenir à jour mon blog, grâce à toi il y a toujours un truc sympa :p

vendredi 10 avril 2009

Twitter


Twitter a des soucis - Blog

Encore merci à Liath pour ce lien sympa...
Personnellement je n'ai pas encore expérimenté twitter. Pourtant Francis Pisani nous dit que: "Le trafic sur Twitter a presque a cru de plus de 1000% en un an aux Etats-Unis (700% dans le monde)". Il nous dit même que la population Twitter équivaudrait à celle d’une agglomération gigantesque (entre Mexico et Tokyo). La population Facebook elle formerait le 5ème pays dans le monde de par sa population.

J'avoue avoir déjà du mal avec les gens qui changent leur pseudo facebook toutes les heures pour dire "j'écoute tel chanteur" ou bien "je regarde tel film" ou bien "je me cure le nez"... alors je ne pense pas qu'une plateforme réservée à ce genre de pratique soit l'idéale pour moi... Mais peut être que je tenterais ça ce week end tiens, au moins pour dire j'ai essayé!

Twittez bien (ou pas), Identitynone part faire les boutiques (et tout le monde s'en fiche).

http://pisani.blog.lemonde.fr/2009/04/09/twitter-facebook-toujours-plus-big-pourquoi/

mardi 7 avril 2009

Et si vous faisiez votre autoportrait?

Actuellement en pleine rédaction de mon mémoire philo, il faut écrire sur l'autoportrait et la représentation de soi. Alors j'ai une question...comment feriez vous votre portrait? Vous attacheriez vous à définir votre physique ou votre façon d'être, votre humeur du moment ou les constantes qui vous définissent, quel serez le plus représentatif de vous : une image, une photo de vous, un texte, un ensemble de références de choses que vous aimez?...
Doit on forcément relier apparence et identité, où avec la multiplication et banalisation des images, tend t-on à se détacher de l'image pour se définir?

à vous la parole...

dimanche 29 mars 2009

Qu'est ce qu'un Geek ?


Ah ah ah... merci à Pétra pour cette merveilleuse vidéo qui nous montre les idées que les gens se font des geeks! Personnellement j'ai un faible pour le "geek kebab" :) Alors et vous, quelle serait votre définition du "geek"?

vendredi 20 mars 2009

Usb doigt


Il y a les amateurs d'ordi, il y a les fans, il y a les geeks... et il y a Jerry. Jerry c'est ce développeur finlandais qui s'est fait greffé une clé usb à la place du doigt qu'il avait perdu lors d'un accident...

Alors Leroy-Gourhan dit que les objets prolongent nos facultés : ainsi les véhicules prolongent nos membres inférieurs, les outils nos mains et les calculatrices nos possibilités mentales. Finalement Jerry n'a fait que poursuivre cette idée de façon plus contemporaine... A quand la lecture et transmission de pensées par clé usb reliée au cerveau?

Nous voilà rassurés, nous n'avons pas atteint le taux de geekitude le plus élevé!

http://www.fredcavazza.net/2009/03/11/il-se-fait-greffer-une-cle-usb-dans-le-doigt/

mercredi 18 mars 2009

Un ami contre un burger

Vous avez un petit creux? Sacrifiez 10 de vos amis et vous aurez un hamburger gratuit!

Voilà la campagne de pub qu'a faite Burger King en janvier pour le lancement de son Whopper. En effet grâce à une application à mettre sur votre facebook, vous pouviez si vous effaciez 10 de vos amis, obtenir un bon pour un burger gratuit... En sachant que un seul bon était délivré par compte facebook, le bilan de ces sacrifices s'est élevé à... (roulement de tambours)... 234 000 amis sacrifiés! Ah elle est belle l'amitié!
Et le plus drôle dans l'histoire? C'est que si un de vos amis vous sacrifiait pour ça, vous receviez une jolie notification du genre " vous avez été sacrifiés pour le Whopper". Ça a du en faire des discussions sympa après!
Bon c'est aussi à cause de ça que la campagne n'a pas duré longtemps, normalement vous n'êtes pas sensé savoir que quelqu'un vous a supprimé... et facebook à apparemment coupé court à cette campagne. N'empêche que nous pouvons saluer l'intelligence de cette campagne qui a su utiliser les outils de sa cible commerciale et cela avec humour!

Alors...et vous? Auriez vous 10 de vos amis facebook à sacrifier pour un burger? Moi oui... bon appétit!

http://www.nytimes.com/2009/01/29/fashion/29facebook.html

lundi 9 mars 2009

Je vous ai manqué?

Ça fait un bon moment que je n'ai plus écrit et désolée si ça a dérangé quelqu'un mais c'est idéal pour le sujet de mon prochain mot... J'aimerais vous parler d'absence, de manque et d'attachement.

Entre internet et le téléphone portable, nous avons perdu l'habitude d'attendre, d'espérer, de rester sans nouvelles. Les gens sont joignables à tout moment et n'importe où. Toute notion de temps ou bien d'espace est effacée, surtout dans les échanges entre personnes. Le courrier permettait déjà une correspondance entre deux personnes éloignées mais il y avait toujours une attente, un laps de temps entre le moment d’envoi de la lettre et sa réception. Les mails eux se transmettent de façon quasi instantanée, les interlocuteurs pouvant communiquer de façon synchrone à des kilomètres de là sans la moindre attente surtout depuis le développement de messageries instantanées comme MSN.

Cependant Michael Civin dans Psychanalyse du web donne l’exemple des amants séparés pour qui l’absence devient le signe de la plus grande présence : se languir de son amour devient la seule façon active d’aimer à distance. Dans ce cas la séparation est nécessaire pour éprouver l’intensité du sentiment amoureux, au moment où celui-ci se révèle être l’expérience la plus authentique de la solitude. Avec l’immédiateté constante d’internet, comment continuer à éprouver ce désir de l’absent?
De même, lors d'une correspondance, la trace de l'être aimé pouvait se voir sur le papier par son écriture, un parfum, un choix de papier... L'amant pouvait se raccrocher à cela. Alors qu'avec internet, si je décide de disparaître pendant un mois, comme je l'ai fait, il ne reste plus de trace de moi. Personne ne sait quand où si je reviendrai, et c'est là qu'on voit la fidélité (ou pas) de ses lecteurs au passage...

Alors... qu'en pensez vous? Si une personne ne peux plus vous manquer car est toujours présente même à distance, cela provoque-t-il l'ennui et on se lasse de sa relation? Ou bien cela permet-il de continuer une relation malgré cette distance?

Amants et amantes séparés, amis éloignés et famille éparpillée, à vous la parole!

vendredi 6 février 2009

Pauvre Marc L***

Marc L*** est desormais la (tristement) célèbre victime du magazine "Le tigre", ou plus précisemment, la victime de sa propre négligence à laisser trainer des informations sur lui sur internet. Mais Marc L*** ça pourrait être chacun d'entre nous.

Afin de démontrer le danger à laisser des informations disséminées un peu partout sur la toile, le Tigre a publié un article dans son numéro novembre-décembre 2008 où il s'est employé à retracer la vie d'un anonyme seulement à partir des informations trouvées sur internet. Marc L*** a donc été le grand gagnant de cette dure loterie, et le journaliste a pu " pointer le doigt sur les risques de la confusion vie privée/vie publique dans l’usage d’internet, risques que la CNIL signalait depuis longtemps." Nous avons donc découvert tout ou presque de sa vie, son travail, ses histoires sentimentales, ses voyages, ses passions... Avec dates, noms de lieux et personnes (seuls les noms de famille ont été ***). Des passages :

"Alors, Marc. Belle gueule, les cheveux mi-longs, le visage fin et de grands yeux curieux. Je parle de la photo prise au Starbuck’s Café de Montréal, lors de ton voyage au Canada, avec Helena et Jose, le 5 août 2008. La soirée avait l’air sympa, comme d’ailleurs tout le week-end que vous avez passé à Vancouver. (...) Vous avez loué un scooter, vous êtes allés au bord de la mer, mais vous ne vous êtes pas baignés, juste traîné sur la plage. En tout, tu as passé un mois au Canada. Au début tu étais seul, à l’hôtel Central, à Montréal (série de photos « autour de mon hôtel »). Tu étais là-bas pour le travail. Le travail ? Tu es assistant au « service d’architecture intérieur », dans un gros cabinet d’architectes, LBA, depuis septembre dernier (Facebook, rubrique Profil). (...). Le 21 août, c’est Steven qui t’a accompagné à l’aéroport. Retour en France, où t’attendait un mariage (Juliette et Dominique), puis, la semaine suivante, le baptême de ta nièce, Lola, la petite sœur de Luc (qui fait des têtes rigolotes avec ses grosses lunettes), à Libourne.
Revenons à toi. Tu es célibataire et hétérosexuel (Facebook). Au printemps 2008, tu as eu une histoire avec Claudia R***, qui travaille au Centre culturel franco-autrichien de Bordeaux (je ne l’ai pas retrouvée tout de suite, à cause du caractère ü qu’il faut écrire ue pour Google). En tout cas, je confirme, elle est charmante, petits seins, cheveux courts, jolies jambes. (...). Ce 31 mai, vous avez une façon de vous enlacer qui ne laisse que peu de doutes. Et le 22 juin, cette fois c’est sûr, vous vous tenez par la main lors d’une petite promenade au Cap-Ferret. C’est la dernière fois que j’ai eu des nouvelles de Claudia. (...) Avant Claudia, tu étais avec Jennifer (ça a duré au moins deux ans), qui s’intéressait à l’art contemporain (vous avez visité ensemble Beaubourg puis tu l’as emmenée au concert de Madonna à Bercy). Elle a habité successivement Angers puis Metz, son chat s’appelle Lula, et, physiquement, elle a un peu le même genre que Claudia. À l’été 2006, vous êtes partis dans un camping à Pornic, dans une Golf blanche. La côte Atlantique, puis la Bretagne intérieure. Tu avais les cheveux courts, à l’époque, ça t’allait moins bien."

L'article entier est à lire, mais réellement effrayant. J'aime beaucoup le style du journaliste, on hésite entre un spectateur un peu ironique et un serial killeur suivant les traces de sa future victime. Toujours est-il qu'il est très facile de retrouver des informations sur n'importe qui sur internet. Dans "La machine internet", Michel Bera et Eric Méchoulan en 1999 comparait déjà internet à un grenier de données où sont répertoriés, classés et fichés les individus comme jamais auparavant. Le philosophe Alain Finkielkraut dans "Internet l'inquiétante extase : fatale liberté", annonce la fin au droit d'exister sans laisser de traces, la fin du droit à la discrétion. Dans notre quête à vouloir se faire (re)connaître du plus grand nombre, nous oublions facilement que cela peut se retourner contre nous.

Voilà, nous le savions déjà un peu, mais cet article m'a quand même bien retournée. Car nous savons très bien que quelque part, nous sommes tous des Marc L***.

L'article :
http://www.le-tigre.net/Marc-L.html

dimanche 1 février 2009

Second life ou une nouvelle vision des relations?

Suite à la réaction du prêtre de l'identité, euh pardon d'Identity Priest, je vais réagir en parlant de mes deux dernières excursions sur Second Life.

Il se trouve que je suis curieuse, et que je vois en ces multiples mondes en un des possibilités assez énormes. Tu disais "
C'est un monde totalement vide de sens, d'idées et de culture", quel dommage de s'arrêter à cette vision simpliste et fermée. Chaque monde est quelque chose qui a été créé du néant, de simples lignes de codes pour former des vallées, des immeubles, des animaux, des lieux réalistes ou complètement fous. Ne serait-ce que par la variété de paysages et la beauté de certains lieux, je ne dirait pas que c'est un monde vide, mais au contraire un support de création où les mondes s'affranchissent des limites de la réalité pour aller plus loin que ce qui sera toujours fait dans la RL (Real Life). Il ne s'agit pas de défendre à tout prix Second Life, mais saluons quand même la capacité de création et d'exécution de ces "buildeurs" et "buildeuses" qui façonne ces mondes virtuels. Quelque part, j'irais presqu'à dire que vu la beauté de certains mondes créés virtuellement, que ce soit dans Second Life ou des jeux vidéos, il y aurait peut être là une nouvelle forme d'art en train d'éclore. Bien sûr tous les mondes ne sont pas fantastiques, mais quand tu donnes un crayon à quelqu'un, cela peut être ta petite soeur de 3 ans ou bien Picasso. Second Life est un outils de création, après ce qui sort relève de l'auteur. Bref, je trouve dommage de dénigrer ce travail là.

Ensuite ma grande surprise sur SL a été la rencontre avec des personnes, ou plutôt leur avatars, à la fois agréables, et qui m'ont aidés sans que je leur demande. Ainsi j'ai rencontré dans une boite de nuit SLienne un couple de personnes adorables qui ont pris du temps pour m'expliquer certaines choses, me proposer leur aide dès que j'en aurais besoin, et un des deux m'a donné comme ça 300L$ pour pouvoir démarrer dans le jeu! Pas de proposition de pseudo sexe, pas de question privée, juste de la gentillesse et un peu de générosité envers une débutante de second life. Alors peut être ces personnes étaient elles en vraies des no life mal dans leur peau et sans amis, ou peut être pas, mais si elles m'ont montré que dans un monde que je jugeait futil avec tous les a priori que j'avais, il y avait des vraies personne avec de l'humanité derrière les avatars.

Une deuxième rencontre a eu lieu avec justement une buildeuse et une codeuse du monde où je me situait. Elle m'a demandé si j'avais besoin de renseignements, et a bien voulu répondre à toutes mes questions (avec une patience hors paire) et m'a même consacré du temps pour me faire visiter le monde où nous étions. Ce qui m'a intéressé le plus? Un avertissement de sa part. Elle m'a dit de faire attention à ne pas me laisser "piéger" par le jeu parce que certains vivaient dedans par procuration au lieu de vivre dans leur vraie vie. Étonnant de la part d'une buildeuse et codeuse que l'ont pourrait croire "geek" et "no life", non?
Elle m'a également parlé des relations, des personnes qui tombaient amoureuses dans ce monde virtuelle, mais que cela pouvait autant faire souffrir que dans la RL. Ce à quoi j'ai réagi "mais comment peut on tomber amoureux d'une personne sans la connaître pour de vrai, sans la toucher ni savoir de quoi elle a l'air?!". Sa réponse? Dans second life, on peut s'affranchir de notre apparence qui ne correspond pas forcément à ce qu'on est, combien de personne honnêtes et gentilles se retrouvent laides physiquement à cause de leur code génétique? Ici chacun peut se créer un avatar au plus proche de ce qu'il pense être son identité. Et on aime les gens pour leur façon d'être, leur conversation, leur personnalité, sans se soucier de leur vrai physique.
Et beem! Un KO pour Identitynone. Et une belle leçon en prime. Car finalement quel est le plus bel amour? Celui qui se fonde sur le physique de quelqu'un ou bien sur sa personnalité? Et inutile de me dire que dans la vraie vie "nan le physique des gens nous on s'en fiche on aime les gens tels qu'ils sont"... ouais surtout quand ces gens sont grandes blondes à forte poitrine ou bien grand musclé avec le sourire ultra brite.
Donc voilà, une discussion intéressante, avec une personne intéressante qui m'a fait voir les choses sous un nouvel angle et a donné un bon coup de pied au *** de mes préjugés.

Bien sûr je ne vais pas tout défendre, et cette personne là m'a même dit que le sexe prenait la plus grande part dans second life, mais finalement SL n'est qu'un outil, ce sont ses utilisateurs qui choisissent ce qu'ils en font non?

Sur ce je retourne à ma vraie belle vie avec mes vrais amis et ma bonne santé. Et j'aime quand même Second Life : )

jeudi 29 janvier 2009

Second Life épisode 2

Tel un reporter dans une contrée inconnue j'ai décidé de continuer l'exploration car je n'ai pas peur (enfin pas encore) et que je ne me laisse pas décourager si vite. Ma deuxième expérience a été (un peu) plus concluante. Tout d'abord grâce à une (?) autre utilisatrice qui m'a gentiment passé plusieurs fichiers remplis d'adresses de lieux sympa, de lieux français, de boîtes de nuits virtuelles (si si ça existe), et de lieux remplis de FREEBIES!

Alors un freebie se présente sous la forme d'une boîte de couleur(s) et/ou forme variable sur laquelle on doit faire un clic droit et acheter pour zéro L (monnaie secondlifienne) son contenu. J'ai ainsi récupéré des maisons, des fringues,des chaussures, des corps, des objets plus ou moins étranges comme cette boîte remplie de l'attirail complet pour être un chat ou bien batman, une boîte appelée "sex stuff" qui me permet de me coller au choix un pénis, des tétons et autres sur mon corps SLien (oui pour Second Life on dit SL sinon ça fait péquenaud fraîchement débarqué), une boîte pleine de toutes les déclinaisons de paires d'ailes possible... Bon après il fait comprendre où se coller ce genre de truc (je me suis retrouvée avec une paire d'ailes de papillons collée sur le front) mais une fois maîtrisé ça va mieux.

Avec tout cet attirail je me dit chouette je vais pouvoir personnaliser mon avatar (qui pour ceux qui n'ont pas suivi était avec un corps de mannequin de vitrine de Pimkie). Et bien, plus facile à dire qu'à faire! Me voilà en train de mettre les différents visages prédéfinis, visages à grande dominante plus qu'étranges (non je n'ai pas envie de ressembler à une aborigène, un transsexuel ou bien une créature de la foret) et quand enfin j'en trouve des corrects, il n'y a que le visage de fait, et pas le corps qui se retrouve en rose fluo! Quelles bandes de fainéants ces concepteurs! Et bien sur impossible de retrouver mon corps d'avant... Me voici obligée de mettre un t-shirt col roulé à manches ultra longues et un jean pour cacher mon corps de victime d'une attaque nucléaire extraterrestre...

Après une heure d'une bataille d'apparence assez rude, me voici en train de commencer l'exploration de quelques lieux gentiment donnés par mon âme charitable. En vrac : une île spéciale amoureux où il faut cliquer sur des ronds roses pour s'embrasser ou faire l'amour, une boîte de nuit où le programme te fait danser à un rythme endiablé (je me croyais souple mais mon avatar me bat à plate couture), un faux Paris avec un moulin rouge désert, un lieu psychédélique avec des énormes boules blanches qui flottent dans le ciel et des créations artistiques étranges au sol, un village d'astérix le gaulois avec t-shirt publicitaire offert...

Autre étrangeté: les sons lancés par les autres avatars. Le premier que j'ai entendu étant un drôle de cris de bébé, avec le son de mon ordi à fond j'ai manqué la crise cardiaque... et très vite j'en ai entendu de façon régulière, et même récupéré dans les freebies des sons à utiliser moi même. Son qui m'a le plus dérangé : le fait de pouvoir entendre tout ce que se disait deux avatars en me rapprochant d'eux. Apparemment ceux ci étaient en pleine discussion pseudo philosophique sur l'amour et les relations... ça n'aurait pas été dans un monde virtuel, j'aurais cru à une vague tentative ringarde et pathétique de drague. Mais peut être était-ce ça? Gênée d'être l'auditrice de leur conversation je suis partie. De même pour le chat local où toutes les conversations se mélangent, la mienne avec un autre utilisateur s'est retrouvée mêlée avec celle d'un "couple" d'avatar en train de se draguer (encore?!) de façon ouverte. Second life nouveau lieu de drague? Apparemment oui.

Sur ce je réserve mes autres constatations pour d'éventuels autres épisodes, j'ai rencontré un mec sympa et on doit se retrouver ce soir sur la plage... secondlifienne bien sûr.

mardi 27 janvier 2009

J'ai tenté Second Life

On ne peux pas parler d'avatar et de personnage virtuel sans avoir testé le fameux Second Life, alors je me suis jetée à l'eau. Me voici donc dans un monde où tout est possible et où je me mélange à pleins de gens réel youpi!!

Déjà je commence par la personnalisation de mon avatar. Par défaut celui ci a un chapeau, impossible de l'enlever lui et les cheveux qui y sont collés, et les cheveux que je rajoute se mettent en dessous et dépassent... ça commence bien. Ensuite je tente les diverses modifications de corps et visage avant de me rendre compte qu'il faut sauvegarder chaque type de modif (yeux, bouche...) à chaque fois... Chose que je n'ai pas faite donc tout à refaire. Bravo...

Puis je veux changer ses fringues qui sont immondes, je ne peux que changer les couleurs et je me retrouve vite avec un pantalon treillis rose... énervée de ce manque de goût total je fais une fausse manip et j'efface toutes les fringues par défaut de mon avatar qui se retrouve... à poil. Quelque peu choquée de voir mon moi virtuel exhiber son intimité à tous (car ce sont des vrais gens dans second life) je "crée" mon vêtement. En fait la seule chose que j'ai réussit à faire c'est recouvrir le corps de mon avatar de blanc, maintenant il ressemble à ces mannequins bons marchés dans les vitrines de fringues...

Bon l'important étant de ne pas se décourager bien sûr, je décide d'aller sur Gaia, monde français qui a la gentillesse de m'expliquer un peu comment débuter dans second life. J'apprends au passage qu'il existe des "freebies" qui sont des objets gratuits pour tous. Je vais donc dans la zone "freebies" où j'espère trouver une sorte de magasin de fringues pour remplacer mon corps de poupée et je tombe dans un décors superbe certes, mais aucune trace de ces fameux freebies. Je questionne des gens, les premiers me snobent (et là c'est la honte parce que ce je le répète, ce sont des vrais gens derrière les avatars) , d'autre se mettent à faire un simulacre de "baisage habillé" (vu ce que c'était on peut pas appeler ça mieux), les derniers me disent va dans des boutiques. Oui mais bon je sais pas où c'est les boutiques, comment on gagne du faux argent et on le dépense sans confondre avec du vrai argent sous second life, et B***** ÇA RESSEMBLE A QUOI UN P***** DE FREEBIE ?!

Sur ce mon premier essai s'est arrêté avant de jeter mon ordinateur par la fenêtre... Si d'autres ont eu des expériences plus concluantes, qu'ils n'hésitent pas à m'en faire part...

Sur ce Identitynone va choisir ses VRAIES belles fringues pour demain, avec sa VRAIE coiffure pour aller voir des VRAIS gens. Na.

dimanche 25 janvier 2009

T'as vu ta tronche ?

La photo de profil c’est la première image que je vais donner de moi, c’est celle que les gens veront associée à mon nom. Lorsqu’on demande quelqu’un en amis, c’est cette photo qui lui apparaît, et seulement celle là tant qu’il ne sera pas mon ami. Bref c’est la première image que l’on donne de soi, et c’est pourquoi les gens font tellement attention à ce qu’ils vont mettre dedans.

Sur le modèle de la classification des statuts, j'ai tenté une sorte de classification des photos de profil sur facebook...

1 - Je suis à mon avantage

Le première impression est la bonne pour beaucoup, surtout sur le web, alors la plupart vont forcément essayer de mettre la photo d’eux qui les mets plus en valeurs : portraits, beaux sourires, belles tenues...
Tout est fait pour dire je suis beau (belle) et je le vaut bien.

2 - J’ai une vie sociale

Photo qui mets l’accent sur la personne du profil en bonne compagnie : avec un(e) ami(e), son petit copain, où bien une photo de groupe. Facebook est un site de réseau social, alors social je le suis, et je le montre!


3 - J’ai des passions

Les voyages (photo du facebookien(ne) à l’étranger), l’art (photo du facebookien(ne) trafiquée ou bien juste photo d’une «oeuvre»), les séries ou dessins animés (photo de l’acteur, personnage préféré)... Le facebookien montre qu'il est cultivé, ouvert sur le monde et la création, ou bien un fan de disney...

4 - J’ai de l’humour

Photo insolite, ou ridicule mettant ou non en scène le(la) facebookien(ne). Le tout est de proposer une image décalée mettant l’accent sur la personnalité originale et atypique de l’auteur.


Le facebookien(ne) sait jouer avec les images, se mettre en scène. Il sait qu’une seule photo ne va pas représenter toute son identité, mais il sait aussi que la première impression est importante. C’est pourquoi il va choisir avec attention cette image, ou bien choisir de n’en mettre aucune!
Alors désormais, l'identité serait-elle davantage dans la mise en scène des image que dans leur contenu propre?

Sur ce, je vais faire des photos de charme pour montrer mon côté femme fatale (ou pas). Ciao!

samedi 17 janvier 2009

Facebook par Jérôme Commandeur



Un peu d'humour avec Jérôme Commandeur ne fait pas de mal.
Merci à Liath pour cette vidéo sur facebook qu'il m'a passée. C'est si vrai...

mercredi 14 janvier 2009

Identitynone va parler d'elle à la troisième personne


Facebook nous donne une telle image importante de nous, qu'il nous fait parler de nous à la troisième personne du singulier. Un statut facebook va ainsi ressembler à "Nom Prénom fait quelque chose". Très personnel pour une plate forme sensé nous représenter, ou support d'identité pour plusieurs de ses utilisateurs!

Alors soit nous pouvons traduire ça par : nous sommes des dieux, rois, élites facebookiennes au dessus du communs des mortels non connectés à cette plateforme... dans ce cas vu le nombre d'adhérents par jour qui arrivent, ça va bientôt pas tarder à se bousculer sur le trône.
Soit cette formulation permet de nous voir comme un autre, prendre une sorte de recul sur notre profil facebook et s'en détacher, ne plus s'identifier entièrement. Ce qui serait pas mal...
Ou encore : une simple erreur de traduction, conception, choix non défini, non voulu et aléatoire (ce que je pense être le plus sur :p).

J'ai fait le choix de ne pas marquer de statut sur mon profil facebook, je trouve ça un peu "exhib", particulier, et puis le fait que chacun puisse accéder à l'historique de nos statuts et voir ainsi défiler notre vie à la troisième personne du singulier me fait un peu bizarre. Mais j'avais décidé de faire de même aux débuts d'msn, et finalement comme tout le monde je fais ma pub, marque des pseudo messages énigmatique que seuls 3 personnes sur ma centaine de contacts msn peuvent comprendre, pousse des coups de gueules histoire que mes contacts viennent me parler et compatissent...

Lors de mes errances webiennes, je suis tombée sur le très bon blog "Quoi de 9 Cécile" qui s'est amusée à classer les styles de statuts en catégories... Pour vous un copier collé de son tri et ses remarques :

1 - J'ai une vie (avec plein de morceaux de trucs à faire dedans)
Certain(e)s n'ont de cesse de nous informer heure par heure voire minute par minute de leur activité (ou inactivité du moment). Ca donne des statuts aussi intéressants que "au boulot" ou "de retour" ou "devant le match" ou "en train de se faire cuire des oeufs au plat avec lardons et gruyère malgré son cholestorel" (bon, la j'invente mais tout est possible).

2 - J'ai des projets (palpitants)
Les J-10 avant Vacances ou "Bali dans 3 jours" pullulent et c'est énervant. Je ne suis pas d'un naturel jaloux (loin de là !) mais tout de même, lire toutes ces annonces de congés, de voyages, de départ, de bonheur annoncé me renvoient douloureusement à la pauvreté de mes déplacements perso... Si je devais paraphraser ce type de statut, je ne pourrais écrire "J-1 avant le Mans" ou "dans 6 heures la ligne 8 à fond vers Boucicaut" et ça, je doute que ça fasse rêver qui que ce soit.

3 - Je pense donc je suis (sur facebook)
De "A bas Sarko" à "Boycottons les J.O." en passant par "contre le projet de loi machin", "pour le renforcement du droit truc", "dites non à déforestation" et "dites oui à la solidarité", les facebookien(ne)s prouvent qu'ils ont une vache de méga conscience politique et sociale, qu'ils sont hyper top concernés par la couche d'ozone, les OGM, les ONG, les J.O, les OPA, les AOC, les CDI, les CDD et tout le reste. Pour être totalement honnête, je dois préciser que j'ai remarqué que les gens s'expriment plus facilement quand ils sont contre que lorsqu'ils sont pour et les louanges sont rarement de mise dès lors que l'on croit nécessaire (voire indispensable) de faire savoir ce que l'on pense.

4 - Je lis l'actu (sur yahoo et 20 minutes)
Le/la facebook-addict est un homme ou une femme de notre temps, il sait qui est Jérôme Kerviel, qu'Henri Salvador et Aimé Césaire sont morts (mais combien ont vraiment lu ne serait-ce qu' un seul poème de ce dernier ? Pas moi) et chacun(e) y va de son hommage, de sa pensée, de sa réflexion acerbe ou désolée. C'est bien simple, je n'écoute plus Europe 1, je ne lis toujours pas le Monde, je boycotte, i télé : je lis les statuts facebook de mes contacts et je sais tout ce que j'ai besoin de savoir (enfin, pour rédiger ce bla-bla en tout cas).

5 - Je livre mon bulletin météo (et ça ne s'arrange pas)
C'est fou le nombre de bulletins météo désolés qu'on peut lire actuellement. "ras le bol de ce temps de merde", "de la pluie, toujours de la pluie", "vivement le soleil".

6 - Je fais ma pub (ou de la pub)
J'avoue, c'est ma catégorie préférée. C'est celle dont j'use et abuse pour annoncer des nouveautés et concours sur mon blog, pour louer des spectacles, CD, livres que j'ai aimés et que je conseille aussi vivement que gratuitement (dans la mesure où je n'ai aucun intérêt personnel sinon le plaisir de partager mes coups de coeur à faire ces communiqués).

7 - je suis culturé(e) (et je le prouve)
Quoi de plus gratifiant que de signifier à la face du monde qu'on a vu le dernier spectacle de machin avec une mise en scène conceptuelle et décalée de truc, quoi de plus valorisant que de citer Miller, Baudelaire ou Nietzsche ?
Bien sûr, une fois sur deux (bon, j'exagère mais qui a dit que tenir un blog interdisait la mauvaise foi ?), le patronyme de la personne citée est mal orthographié et là il faut faire gaffe parce qu'à force d'étaler sa culture comme de la confiture, on risque de voir tomber la tartine et en vertu de la célèbre loi de Murphy, tout le monde sait de quel côté elle finira sa course.

8 - J'ai de l'humour (et je fais rire mes lecteurs)
Il n'est jamais nuisible d'amuser la galerie virtuelle et de générer chez ses contacts l'ébauche d'un sourire ou le frémissement d'un gloussement hilare. Moi j'aime bien lire des statuts idiots, drôles, décalés et j'accorde d'emblée à des personnes que je ne connais ni des lèvres ni des dents un capital sympathie qu'elles ne méritent peut-être pas...

http://ceciledequoide9.blogspot.com/2008/05/les-statuts-facebook-ont-un-faux-air-de.html


Alors...dans quelle catégorie vous retrouvez vous?...
Identitynone vous laisse, elle a une vie avec tout pleins de projets intellectuels et actuels bien sûr, à faire sous ce temps de merde mais ne dit on pas "après la pluie le beau temps", et vive elle!

dimanche 11 janvier 2009

Votre profil web


Le site http://www.admin-mag.com/emags/Sociogeek/1 propose une étude très intéressante pour savoir quelle est votre identité sur le web. Un premier test calcule si vous êtes plutôt pudique ou impudique, et un deuxième comment vous choisissez vos amis sur le web. Un test très intéressant et des résultats parfois surprenants.

Je n'en dis pas plus et vous conseille de faire ce test, et de voir les résultats finaux après. Bon test et... mettez moi vos résultats!

mardi 6 janvier 2009

Narcisse a cassé son miroir


Miroir, mon miroir, dis moi qui est la plus belle? Ou plutôt pour une fois, fais un effort et faisons plus difficile : dis moi qui je suis.

La question de l'identité est difficilement séparable de l'image de soi nous dis Serge Tisseron, et nous raconte une petite histoire que je vais arranger à ma sauce...
A l'époque des miroirs de bronze ou d'argent poli, l'image renvoyée était flou, approximative. Pas très pratique pour le maquillage donc, encore moins pour savoir ce que nous renvoyons comme image. L'identité était davantage perçue dans le regard des autres, d'où l'importance du groupe.
XVIeme siècle, révolution à Murano en Italie : les verriers fabriquent des miroirs en argent renvoyant une image de soi nette. On peut se faire une image de soi indépendemment des autres au risque de s'aliéner à sa propre image comme notre cher Narcisse. Depuis la Renaissance, l'identité a donc été rattachée à l'apparence.
Puis ce sont les débuts de la photographie avec ses premiers mythes : la photo enfermerait dans l'image une sorte d'essence du modèle. Alors que notre image dans le miroir bougeait tout les jours avec le temps, la photo offrait en comparaison une image de nous stable, immuable, comme pour attester qu'au fond, nous restons toujours le/la même. La photo aurait ainsi fixé une sorte "d'identité profonde invariante de nous".
Sauf que ceci marchait tant que la photographie était rare. Avec la multiplication des images, la possibilité de les truquer, les modifier, l'identité s'arrache aujourd'hui de l'apparence. Je ne suis plus selon mon apparence, mais aussi mes gestes, mes pensées, mon odeur, mon allure...

Alors, dans notre volonté d'exister sur internet où presque tout est visuel, et si l'identité s'émancipe de l'image visuelle, peut on vraiment parler d'identité sur internet? Que considérez vous comme faisant partie de l'identité? Vous fiez vous d'abord à l'apparence, ou aux paroles, ou à l'allure? Quels sont les critères sur lesquels vous vous basez pour connaître quelqu'un?

Je vous laisse, mon beau miroir m'a dit que Narcisse était plus fashion que moi, je vais aller lui faire manger ses Pradas et sa chemise Calvin Klein.